Rencontre avec le top Heather Kemesky

JE VIS ENTRE NEW YORK ET LOS ANGELES. J’ai vécu à New York pendant cinq ans, et il y a un an, ma petite amie [le mannequin Erika Linder] et moi avons acheté une maison à Los Angeles. La ville de New York a une énergie incroyable, mais au bout d’une semaine, je m’y sens anxieuse. Et la Californie est géniale, mais au bout d’un certain temps je m’ennuie. Donc j’ai maintenant le beurre et l’argent du beurre.

LE MANNEQUINAT NE PERMET PAS DE PLANIFIER. On ne sait jamais quel sera le prochain job, et il faut tellement voyager que ce n’est pas toujours facile. Mais il y a aussi une bonne part de liberté. Je peux vivre où je le souhaite, et comme ma petite amie fait le même métier, elle peut me rendre visite quand on en a envie.

ÇA M’A PRIS DU TEMPS DE TROUVER MON STYLE. Je dirais que je suis éclectique et que je m’habille de façon non-exclusive car je porte un mélange de pièces masculines et féminines. J’enfile simplement des vêtements confortables. Je possède certaines pièces depuis toujours, dont des rangers Versace que j’ai usées jusqu’à la corde et recollées plusieurs fois. Elles sont toujours avec moi : soit je les porte aux pieds, soit elles sont dans ma valise. Tous ceux qui me connaissent savent que je les emporterai dans ma tombe, c’est sûr.

JE SUIS PLUS HEUREUSE À L’EXTÉRIEUR. Récemment j’ai acheté un skateboard qui me rappelle le bon vieux temps, et je le garde à Los Angeles. À New York j’avais des rollers parce que ça semblait plus approprié. Je préfère les activités ludiques aux entraînements sportifs, d’autant plus qu’il est difficile d’avoir une routine quand on voyage autant. Je prends des cours par-ci par-là, je fais des randonnées, je nage dans l’océan, ou je profite de la nature.

J’AIME CUISINER DEPUIS QUE JE SUIS PETITE. Quand ma mère travaillait, elle prévenait toujours notre nounou de me tenir à distance de la cuisine parce que je faisais un bazar pas possible et que je finissais toujours par me brûler. Aujourd’hui je suis douée pour cuisiner des plats à partir de rien. Je les appelle mes « plats poubelles », car je crée quelque chose à partir des restes que je trouve dans la cuisine. C’est très pratique !

MES CHEVEUX N’EN FONT QU’À LEUR TÊTE. Ils sont bouclés et indisciplinés, donc je préfère les coupes qui ne nécessitent aucun coiffage le matin. Comme j’aime les laver le soir puis les laisser sécher pendant la nuit, ils sont hirsutes le matin et je vaporise simplement un peu d’eau dessus. Si j’ai trop de frisottis j’applique un peu de lotion pour le visage, je les travaille rapidement aux doigts, et c’est réglé.